stages
19 stages
distance
1'042 km
ascent
13'719 m
altitude
1'113 m
239 m
0 m
time
87 h

La carretera Austral

L’entrée au Chili (16.02.2022)

Aujourd’hui est un grand jour, nous allons passer dans le 2ème pays de notre traversée.
Nous nous réveillons tôt pour pouvoir être dans les premiers à la frontière qui se situe quelques kilomètres plus loin du village de Los Antiguos. Pari réussi et seulement trois personnes sont présentes quand nous y arrivons. Nous passons donc rapidement devant le douanier et … il nous manque le formulaire de sortie de l’Argentine qui doit se faire en ligne…Oups ! Bien sûr, il n’y a pas de réseau à la frontière et le douanier, pas très coopératif, ne veut pas nous donner accès au wifi… Nous devons donc retourner en ville !
Après quelques dizaines de minutes perdues à trouver du wifi en ville pour remplir le fameux sésame, nous retournons vers la frontière quand nous croisons les trois andouilles de belges. Nous les prévenons de la formalité (car eux non plus ne sont pas au courant) et nous voilà de retour à la frontière argentine. Cette fois, c’est la bonne et ils nous laissent passer !
Quelques kilomètres plus tard, nous voilà arrivés au poste chilien. L’entrée au Chili est assez longue (nouveau test covid, contrôle des passeports et contrôle sanitaire) mais heureusement, tout se passera sans encombre.
Nous arrivons dans le petite ville de Chile Chico en fin de matinée. Nous faisons toutes les petites choses qu’impliquent l’arrivée dans un nouveau pays: retirer de l’argent (maintenant, nous pouvons bien utiliser nos cartes bancaires), faire une carte SIM pour le téléphone et découvrir les nouveaux produits dans les supermarchés ! Nous nous installons à notre cabana en milieu d’après-midi, au bord du lac qui est déchainé par le vent… Ça promet pour la suite !

Poste de frontière Route transfrontalière Vue sur le lac Mirador De Las Banderas

Le long du lac General Carrera (17.02.2022 au 20.02.2022)

Le lendemain, c’est parti pour notre première étape au Chili ! Il nous faudra 3 étapes et demi de vélo le long du lac General Carrera pour rejoindre l’emblématique carretera austral, une des routes les plus connues par les cyclovoyageurs en Amérique du Sud. La route commence par une énorme montée mais heureusement goudronnée. Au bout de 8km, le goudron s’arrête pour laisser place au ripio. Montée franche, ripio très mauvais à certains endroits et beaucoup de vent de face… cette première journée est déjà bien éprouvante ! Heureusement, nous trouvons un très joli spot de bivouac dans une quebrada (canyon) au bord d’une rivière qui nous permettra de bien profiter de la soirée.
Le lendemain, alors que nous sommes sur le départ, nous voyons débarquer les trois andouilles qui viennent s’approvisionner en eau à la rivière. Leur première journée a été tout aussi éprouvante que la nôtre sauf qu’ils sont arrivés tellement tard qu’ils n’ont pas vu la route qui descendait à la quebrada. Ils ont donc campé à l’arrache au bord de la route avec une tente balayée par le vent… expérience bien différente de la nôtre ! Nous les laissons prendre leur petit déjeuner et nous prenons la route car une grosse journée nous attend.
L’étape du jour est magnifique avec des paysages vraiment différents par rapport à l’Argentine. Par contre, cette beauté a un prix avec des énormes montées, du vent de face et du ripio vraiment mauvais à certains endroits… ce combo nous oblige parfois à pousser nos vélos en montée. Et quand vient le moment de la descente, ce n’est pas non plus une partie de plaisir et certains passages font même assez peur ! Nous finissons par arriver dans le petit village de Mallìn Grande où nous trouvons une zone de camping mise à disposition par un habitant.
La 3ème étape est plus courte mais les montées sont toujours aussi raides et nos jambes commencent à bien piquer ! Petit arrêt pour aller voir la cascada Los Maquis puis nous arrivons dans le village de Puerto Guadal dans un super eco-camping. Les trois andouilles nous y rejoignent un peu plus tard et nous passons une soirée très sympa à discuter avec eux et les autres campeurs. Le lendemain, nous nous réveillons et il pleut ! Notre programme de partir aujourd’hui tombe un peu à l’eau (haha!). Nous décidons donc de rester au camping et de s’accorder un jour de pause pour se reposer.

Paso Las Llaves Lago General Carrera Coucher de soleil Petit poussage Cascade Los Maquis

La carretera austral "authentique" : ripio time (21.02.2022 au 25.02.2022)

La pluie de la veille a laissé place au beau temps et nous reprenons la route. De nouveau, les montées en ripio sont éprouvantes. Nous arrivons toutefois à les passer sans pousser les vélos…mais parfois au prix d’une grande souffrance ! Nous finissons enfin par rejoindre la route 7, la fameuse carretera austral ! Nous sommes trop contents et après quelques coups de pédale, nous croisons plus de cyclotouristes en une journée que depuis le début de notre voyage !
La réjouissance sera de courte durée car la route se dégrade rapidement pour laisser place aux fameuses calaminas (tôle ondulée)… impossible de rouler vite dessus si nous ne voulons pas exploser toutes nos sacoches. De plus, nous sommes en pleine période de vacances chiliennes et les nombreuses voitures créent des nuages de poussière qui nous saupoudrent copieusement. Nous arrivons un peu à bout dans le petit village de Puerto Rio Tranquilo.
La ville est pleine à craquer et tous les hôtels sont complets. Nous allons donc dans un camping, également bondé, mais où il restera une petite place pour notre tente. L’attraction principale de la ville consiste en des formations de marbre érodées par le lac. Le lendemain, c’est en kayak et avec un temps parfait que nous allons visiter le site. Les formations sont incroyables, le lac d’un super bleu et le timing quasiment toujours parfait pour profiter des différents lieux sans stress malgré la multitude de bateaux à moteur chargés de touristes autour de nous.
Nous retournons ensuite au camping récupérer nos vélos, puis nous prenons la route pour faire une petite étape et rejoindre un camping quelques kilomètres plus loin dans un coin beaucoup plus tranquille. Le spot est très joli mais se situe sous des arbres qui perdent plein d’aiguilles, surnommés par Jade « plante pique-pique » et qui représentent des ennemis redoutables pour nos matelas gonflables. Nous définissons un périmètre de la taille de la tente et nous commençons à retirer toutes les aiguilles une à une. Jade abandonne rapidement (la patience n’est pas son fort) tandis que Guillaume (légèrement toqué sur ce genre de chose) continue inlassablement son ratissage pendant plus de 30 minutes. Malgré ce méticuleux travail, nous avons toujours « 99% de chance de percer le matelas cette nuit » selon Guillaume le statisticien. Nous tapissons donc le sol de notre tente avec tous nos vêtements et adressons une prière au dieu des matelas gonflables pour éviter ce qui semble inéluctable.
Au réveil du lendemain, le miracle s’est produit et nos matelas ont survécu ! Nous reprenons la route avec toujours des montées super raides et sous une chape de plomb. Sueur et poussière… quel beau combo ! Nous trouvons un joli spot de bivouac au bord d’une rivière et nous en profiterons pour tester notre poche à eau qui peut se transformer en douche ! L’eau est bien froide mais nous finirons courageusement par venir à bout de la poussière !
Le lendemain, c’est déjà notre dernière étape sur le ripio. En effet, à partir de la ville de Villa Cerro Castillo la route est principalement goudronnée. Cet objectif nous motive à en finir avec les calaminas et la poussière. Cette dernière étape restera fidèle aux autres avec des montées horribles où Jade devra quelques fois pousser son vélo. Mais en fin de journée, ça y est, le béton apparait. Nous avons enfin terminé les 300km de ripio ! La joie sera de courte durée car à peine sommes-nous arrivés sur le béton que Guillaume entend un bruit bizarre sur son vélo. Le diagnostic est rapide: un rayon de sa roue arrière est cassé et sa jante commence à se voiler ! Heureusement, la ville n’est plus très loin et nous arrivons à l’atteindre en vélo.
Nous prenons rendez-vous pour le lendemain avec l’atelier de vélo de la ville. Demain, c’est donc jour de pause ! La météo n’étant pas incroyable, nous en profitons pour ne rien faire. En fin de journée, nous allons à l’atelier de vélo et sommes alors surpris de voir à quel point il est bien équipé. Pancho, le mécano, répare la roue en un rien de temps et nous voilà prêt pour reprendre la route en emportant au passage quelques rayons de rechange !

Cerro La Torre Rupture d'un rayon Kayak autour de la Catedral de Marmo Camping sauvage Cerro Castillo

Du goudron, de la pluie et le Pacifique (26.02.2022 au 04.03.2022)

Nous voilà de retour sur une route goudronnée, La difficulté du jour apparait rapidement: un col à 1’100m d’altitude qui nous prendra la matinée à gravir. Au court de l’après-midi, le vent se lève et nous ralentit pas mal. En fin d’après-midi, nous arrivons au village d’El Blanco et il est temps de faire un point. Les prévisions météo du lendemain ne sont pas terribles et la grande ville de Coyhaique n’est plus « si loin ». Nous prenons donc la décision d’aller jusqu’à la grande ville, ce qui rajoute encore quelques heures de vélo. La fin d’étape sera très éprouvante avec de la pluie et des montées/descentes qui n’en finissent pas. Nous arrivons à Coyhaique à 19h30… très fatigués. Nous décidons de rester dans la ville pour quelques jours de pause. Les activités au programme sont: se reposer avant tout, payer nos impôts, laver les vélos, tenter de trouver le tic-tic perpétuel du vélo de Guillaume (échec sur ce point) et faire une petite dégustation de bière dans la brasserie de la ville.
Nous reprenons la route le 02 mars, sous la pluie et le vent. La matinée est très pluvieuse et nous nous arrêtons sous un arrêt de bus pour pouvoir pique-niquer protégés. Heureusement, quelques éclaircies se produisent l’après-midi ce qui nous permet d’arriver plus ou moins sec dans la ville de Villa Mañihuales.
Le lendemain, au réveil, il pleut des cordes. Nous décidons de prendre notre courage à deux mains et de quand même partir. Première pause sous un arrêt de bus, puis nous continuons sous la pluie. Nous sommes étonnés que certaines parties du vélo restent sèches malgré la pluie… notamment, la partie vers la gourde… OH MON DIEU LA GOURDE ! Guillaume se rend alors compte qu’il a oublié sa gourde filtrante à la pause précédente…il y a 10 km. Il décide de faire demi-tour, alors que Jade continue quelques kilomètres de plus jusqu’à trouver un arrêt de bus où elle peut attendre au sec. Une heure plus tard, Guillaume est de retour… avec la gourde ! Ouf ! Nous reprenons la route et arrivons finalement à Villa Amengual. Nous allons au fameux refuge pour cyclistes tenu par Inés. Elle a emménagé un espace pour les voyageurs à vélo à coté de sa maison avec douche chaude, et elle met à disposition sa cuisine et son salon. Cela nous touche de voir autant d’hospitalité chez cette dame qui partage son quotidien avec les différents voyageurs. La soirée est sympa même si la barrière de la langue nous limite encore pas mal dans nos discussions.
Le lendemain, nous partageons notre déjeuner avec Inès. Elle nous prend pour des dingues quand nous lui annonçons que nous prenons quand même la route malgré le déluge de pluie qui tombe dehors. Le col qui nous attend aujourd’hui est considéré comme une des plus grosses difficulté de la carretera austral. Les prévisions météo sont pourries pour le reste de la semaine, nous décidons donc de partir quand même.
Dans la matinée, nous nous faisons rattraper par une couple de bikepacker allemand-autrichien (attention, ce n’est pas pareil que les cyclotouristes ;) ). Ils nous indiquent que la majorité du col est bétonnée et que seulement la fin sera en ripio. Bonne nouvelle pour nous qui ne pensions faire que de la piste ! Nous nous arrêtons dans l’arrêt de bus au niveau de la bifurcation qui marque le début du col pour pique-niquer et prendre des forces pour cette montée. Une cyclotouriste française (@sixtinetrch) qui vient dans l’autre direction s’y arrête également et nous partageons un bon moment en dînant tous les 3. Elle nous confirme que la montée est bétonnée et que le ripio de la fin n’est pas si mauvais. C’est donc rassurés que nous reprenons la route.
La montée commence bien avec une route bétonnée et heureusement car ça monte pas mal. Au milieu de la montée, il y a une zone de travaux en circulation alternée mais ils laissent passer les cyclistes. À ce moment là, le béton laisse place au gravier. Comme tout le monde semblait indiquer que c’était bétonné quasiment jusqu’au sommet, ce changement de revêtement ne nous inquiète pas trop. Pourtant, et à notre grande surprise, le ripio continue… et continue encore avec parfois quelques parties bien mauvaises… C’est finalement sans avoir retrouvé de béton que nous arrivons au sommet. Les informations « optimistes »  qu’on nous avait données proviennent sans doute de victimes du syndrome « type two fun » bien connu des aventuriers.
Nous attaquons la descente qui est tout en ripio (pas de surprise de ce côté)…. Il pleut toujours et nous finissons gelés à ne plus réussir à passer les vitesses tellement nos mains sont froides. La pluie s’arrête finalement et nous arrivons au bord d’un fjord, le Pacifique est à nos pieds !
Nous nous arrêtons pour profiter du paysage et nous avons même la chance de voir deux dauphins ! Nous arrivons dans un camping juste avant le Parque Nacional Queulat qui met à disposition quelques chambres. Comme on est trempés et qu’il pleut de nouveau, nous choisissons de prendre la dernière chambre disponible pour dormir au sec. C’est une chambre pour une personne. Suite à un choix « démocratique », Jade aura le droit au lit tandis que Guillaume dormira sur son matelas par terre.

Cascada La Virgen Sur la route pour Villa Amengual Sendero mirador Ventisquero Colgante Montée en Le long du Pacific En route pour Villa Mañihuales

Toujours de la pluie et un peu d’andouilles (05.03.2022 au 11.03.2022)

Au réveil, il pleut… pas de bol car le programme du jour est la visite du parc national Queulat et du fameux glacier Ventisquero Colgante. Nous décidons de quand même tenter notre chance. Nous laissons nos vélos avec toutes nos sacoches dans le parking du parc et commençons la randonnée. C’est à ce moment-là que la pluie cesse. Peut-être un signe que la roue tourne ! Malheureusement, en arrivant au mirador qui donne sur le glacier, la brume empêche de le voir. Après quelques dizaines de minutes d’attente, nos efforts sont toutefois récompensés, la brume disparait un petit moment et nous pouvons contempler ce glacier suspendu !
Nous retournons chercher nos vélos et reprenons la route super contents de notre balade ! Nous arrivons dans la ville de Puyuhuapi où nous décidons de faire un jour de pause pour éviter la pluie annoncée le lendemain. En sortant pour trouver une « lavanderia », nous retrouvons le couple de bikepacker allemand-autrichien et les trois andouilles de belges. Gros meeting de cyclistes en plein milieu de la rue !
Le surlendemain, nous reprenons la route. Nous n’avons pas trouvé de pain pour le pique-nique. Ça sera donc chips et avocats au menu. En arrivant dans la ville de la Junta, nous allons boire un verre dans un café en attendant que notre chambre d’hôtel soit prête. Ça sera l’occasion de croiser encore une fois les trois andouilles… décidément ! Nous faisons encore un jour de pause le lendemain car les prévisions météo sont mauvaises. Nous aurons l’occasion de découvrir dans un restaurant de cette ville le fameux plat nommé « Pichanga, » . Plat typique chilien qui équivaut à mettre tous les restes d’un frigo dans la même assiette (frites, légumes, fromages, viandes diverses). Pas très diététique mais bienvenu après une journée de vélo !
Nous reprenons la route le 09 mars et pour la première fois depuis le début du voyage, les trois andouilles nous rattrapent enfin sur la route ! Il était temps car aujourd’hui est la dernière étape où notre route est commune. En effet, nous allons continuer pour finir la carretera austral tandis qu’eux ont décidé de retourner en Argentine par le passage de frontière de Futaleufu. En fin de journée, nous allons tous ensemble poser notre tente au camping de Villa Santa Lucia et nous décidons d’aller chercher quelques bières pour fêter notre dernière soirée ensemble. Après avoir fait TOUS les magasins de la ville et même demander à un restaurant s’il n’était pas possible de nous vendre du vin ou de la bière, nous revenons bredouilles… ça sera donc glaces et chocolat chaud pour notre dernière soirée !
Le lendemain, l’heure des au revoir avec les andouilles a sonné. Cela va nous faire bizarre de ne plus les avoir dans notre sillage avec toutes leurs péripéties improbables !
L’objectif de la journée: la ville de Chaitén. Nous y arrivons sans problème et nous nous posons dans un camping pour le nuit. L’étape du lendemain se fait principalement dans le parc national de Pumalìn. Les paysages sont grandioses et nous nous arrêterons même faire une petite randonnée au milieu d’arbres millénaires. A la fin de la journée, la route s’arrête pour laisser place à un fjord au niveau de Caleta Gonzalo. Nous installons la tente dans la zone de camping du parc pour y passer la nuit.

Glaciar Ventisquero Colgante La vue se mérite Pause dans un arrêt de bus Sendero mirador Ventisquero Colgante Alerces millénaires Sendero Los Alerces

La fin de la carretera austral (12.03.2022 au 14.03.2022)

Afin de poursuivre notre route, nous devons prendre deux ferries entrecoupés d’un tronçon d’une dizaine de kilomètre en piste. Avant de monter à bord du premier ferry, il nous reste toujours une question à régler: comment parcourir les 10km entre les deux ferries en sachant que les horaires ne nous permettent pas de le faire en vélo? En se renseignant, on nous indique qu’il y a un «véhicule spécial » pour les vélos. Cela nous parait bizarre mais nous verrons bien. Heureusement, quelques minutes avant le départ, d’autres cyclistes chiliens arrivent. Ils comprennent que nous sommes un peu paumés et nous disent de faire comme eux. Nous les suivons donc comme des ombres et nous allons poser nos vélos à l’arrière d’un camion avant le départ du premier ferry. À la fin de la première traversée, c’est à bord de ce même camion et en compagnie de cyclotouristes et backpackers que nous effectuons la liaison dans le noir et secoués comme des pruneaux. Le second ferry nous mène à la petite ville d’Hornopirén où nous passerons la nuit dans un camping… C’est également là que nous nous rendrons compte que nous…Guillaume… avons oublié la trousse de toilette le matin même… Il y a maintenant deux ferries qui nous en séparent… RIP trousse de toilettes.
Pour finir la carretera austral, il ne nous reste plus que deux étapes de vélo et un trajet en ferry. Ces deux dernières journées se passeront sous une météo clémente avec des jolies points de vue sur le pacifique. Lors de la dernière étape, nous arrivons en fin de matinée dans la ville de Puerto Montt. Ça y est ! Nous avons fini la Carretera austral et cette ville marque aussi la fin de la Patagonie !
Nous ne restons pas à Puerto Montt mais poursuivons jusqu’à la petite ville de Puerto Varas avec le volcan Osorno en fond. Yannick, que nous avions vu à Buenos Aires, voyageait également dans le coin avec son vélo. Il avait beaucoup d’avance sur nous donc nous lui avons dit de ralentir un peu pour essayer de le rattraper… Il n’a rien trouvé d’autre que de se casser la rotule en faisant du rafting pour nous donner une chance d’y parvenir. C’est donc un Yannick clopinant mais en fin de guérison que nous retrouvons à Puerto Varas !
Normalement, ce n’est pas à deux mais à trois que nous devrions continuer l’aventure !

Accès au camping Ferry Hostal Campo Santy Vue sur le Volcán Osorno

Coups de coeur

Puerto Guadal: Camping Ecológico Alma Verde — Petit paradis avec potager collaboratif, cascade et lieux communs
Puerto Río Tranquilo: Catedral de Mármol — Formations de marbre sculptées par le lac, possible d'y accéder en kayak ou en bateau
Villa Amengual: Refugio para ciclistas — Petit lieu chaleureux grâce à l'hospitalité d'Inès

Laguna Verde Camping sauvage Camping Eco Alma Verde Descente sur El Blanco Descente de col Des dauphins!! En direction de Villa Santa Lucia Pause avec vue Volcán Chaitén Volcán Chaitén Ferry